Canonical vient de publier une nouvelle version du système d’exploitation Ubuntu. Alors que la plupart de ces mises à jour se suivent sans grands changements (visuellement parlant), avec Ubuntu 17.10 c’est une toute autre affaire.
Comme annoncé, Ubuntu dispose d’un nouveau gestionnaire de bureau par défaut accompagné par un nouveau serveur d’affichage et toute une série de mises à jour plus modestes.
Mauvaise nouvelle : Ubuntu 17.10 n’est pas disponible en version 32 bits. Pour autant l’entreprise n’abandonne pas complètement encore le support 32 bits, donc si vous utilisez déjà une version 32 bits d’Ubuntu, vous pouvez toujours passer à la dernière version. Et vous pouvez toujours utiliser une image Netinst ou MinimalCD pour charger Ubuntu sur un ordinateur avec un processeur 32 bits.
En effet, après avoir abandonné l’idée de construire un système d’exploitation unique pouvant fonctionner sur PC et appareils mobiles (smartphones et tablettes), Canonical a abandonné ses efforts pour développer son propre environnement de bureau et son propre serveur d’affichage. Fini Unity et Mir, Ubuntu 17.10 est livré avec l’environnement de bureau GNOME 3.26 et le serveur d’affichage Wayland.
D’un côté cela rapproche Ubuntu des autres systèmes d’exploitation GNU / Linux. Mais Canonical est encore bien présent et a développé une interface personnalisée, intégrant certaines de ses propres applications pour ce système d’exploitation. Alors que Ubuntu 17.10 inclut un tas d’applications GNOME, il y a aussi quelques extensions GNOME Shell incluant un Dock et un thème Ubuntu.
D’autres changements dans Ubuntu 17.10 sont un peu moins exotiques : les boutons fermer, minimiser et maximiser s’affichent désormais sur le côté droit des fenêtres de l’application par défaut. Le système d’exploitation est livré avec le noyau Linux 4.13 et les versions mises à jour d’un ensemble d’applications et de paquets.
Et bien entendu il y a un nouveau fond d’écran par défaut pour aller avec le nom de code du système d’exploitation: Artful Aardvark.