Bien qu’il soit de plus en plus difficile de trouver des téléviseurs non connectés, ou non “intelligents”, les smart TV sont proposées pas défaut généralement. Cependant, beaucoup de ces téléviseurs intelligents ont des systèmes d’exploitation moins polyvalents qu’Android TV, mais les téléviseurs équipés du système d’exploitation TV de Google ont tendance à être plus chers. Quoi qu’il en soit, Android TV ou Google TV est l’option la plus répandue.
Si Android peut être utilisé sur un Raspberry Pi, ce n’est pas la meilleure option. Bien qu’il prenne en charge un plus grand nombre d’applications, il ne fonctionne pas aussi bien pour la lecture de médias. Par exemple, il ne fait pas un aussi bon travail avec l’accélération matérielle. De plus l’option TV est un peu plus limitée et, entre autres, moins compatible avec certaines applications. Par exemple, la plupart des bons navigateurs peuvent être installés, mais leur lancement est une autre affaire.
Kodi comme lanceur d’applications non prises en charge sur Android TV
Pour donner quelques exemples, Chrome, Firefox ou Vivaldi, entre autres, peuvent être installés sur Android TV. Les applications sont installées et ne présentent aucune erreur, mais elles n’apparaissent pas dans la section des applications. La manière « officielle » de lancer de telles applications est d’aller dans la section des applications des paramètres et de les ouvrir à partir de là, mais il existe des options plus directes.
La dernière fois que j’ai utilisé ATV, j’avais installé Sideload Launcher, qui est une sorte de tiroir d’applications où tout apparaît, avec ou sans support. Je l’ai essayé récemment, et ce que ce genre d’application fait, Kodi le fait aussi.
Ce n’est pas très esthétique, mais il suffit d’ouvrir Kodi, d’aller dans la section Addons et de faire défiler l’écran jusqu’à l’endroit où il est indiqué « Android Applications ». Dans la capture d’écran d’en-tête, vous pouvez voir de nombreuses applications prises en charge, mais à droite se trouve Vivaldi, un navigateur pour la version mobile. Il ne reste plus qu’à choisir l’application : pourquoi utiliser des applications supplémentaires quand on peut utiliser ce que l’on a déjà ?
