Trois ans après avoir quitté la direction d’Opera Software en 2011, Jon von Tetzchner a commencé le développement d’un navigateur nouvelle génération. Appelé Vivaldi et basé sur Chromium, il réintroduit des fonctionnalités délaissées par Opera et s’avère très fluide et rapide.
Un navigateur pour les utilisateurs qui en veulent plus
Vivaldi a été développé comme un navigateur pour les utilisateurs avancés et intègre d’origine de nombreuses fonctionnalités telles que l’empilement et la juxtaposition des onglets, la prise de notes, l’accès à de nombreux raccourcis (les aficionados de raccourcis clavier seront comblés) avec son propre « Spotlight » pour la recherche de commandes (apparition via la touche F2).
La page d’accueil par défaut de Vivaldi, comme la plupart des navigateurs modernes, est une page « Speed Dial » sur laquelle vous pouvez placer les sites que vous visitez le plus souvent ou encore un dossier de vos favoris.
Alors que la plupart des navigateurs intègrent désormais des fonctions similaires, Vivaldi est l’un des rares à intégrer les signets et l’historique de navigation. L’interface utilisateur est également en grande partie conventionnelle : en haut à gauche il y a vous trouverez un bouton menu comme avec Firefox. À l’extrême droite, vous trouverez un bouton pour l’onglet historique.
Vivaldi : une interface personnalisable et flexible
L’interface change de couleur automatiquement en fonction des sites visités selon la couleur dominante et bien entendu il est possible de désactiver ces réglages. D’ailleurs les paramètres dans le navigateur Vivaldi sont nombreux en ce qui concerne l’interface utilisateur :
- Des raccourcis clavier peuvent être réaffectés.
- La position des onglets est personnalisables à souhait.
- Les onglets peuvent être regroupés par site et juxtaposés …
Pour juxtaposer deux onglets dans une même fenêtre, il suffit de déplacer un onglet sur un autre pour les empiler puis via un clic-droit vous pouvez les juxtaposer comme le proposait Opera. L’existence de Vivaldi est le résultat de la diversion du moteur de rendu Presto et le fait que de nombreuses fonctionnalités d’Opera ont disparu.
Vivaldi à la ferme intention de continuer l’évolution d’Opera, afin que les utilisateurs de l’ancienne version du navigateur se sentir comme chez eux. Ceux qui n’ont jamais utilisé Opera ne seront pas familier avec le panneau sur la gauche (qui peut être masquée ou placée dur la droite) mais ce panneau intègre des fonctionnalités intéressantes comme pour accéder à la liste des téléchargements, des signets, un onglet pour prendre des notes à la volée et plus tard arrivera un client de messagerie.
La barre d’état en bas du navigateur, qui peut être masquée également, propose quelques fonctionnalités intéressantes telles le zoom pour les pages web, un bouton pour désactiver le chargement des images (dans le cas ou vous auriez une connexion internet lente), un dernier bouton offres une variété d’options d’accessibilité : blocage de contenu, augmentation du contraste d’une page Web donnée, filtre noir et blanc ou en niveaux de gris …
Un navigateur fluide et rapide
Vivaldi se différencie réellement des autres navigateurs, au moins en ce qui concerne sa facilité d’utilisation globale. Il est comparable à Chrome et Safari, étant donné qu’il utilise le moteur WebKit. Par conséquence, il offre d’excellentes performances au niveau de la rapidité d’affichage des pages internet … bien plus que tout ce que j’ai pu voir jusqu’à présent et comme il est basé sur Chromium, cela permet d’installer librement toutes les extensions proposées dans le Chrome Web Store.
Vivaldi en est à sa deuxième version bêta qui est déjà très stable, le navigateur est disponible pour Mac, Windows, Linux (une version pour les mobiles est prévue) et s’affiche déjà comme un solide concurrent et ne s’adresse pas seulement au nostalgiques du navigateur Opera.