Les jeux vidéo ne font pas de vous quelqu’un de violent. Quelle surprise !?

etude impact des jeux de tirs

Des chercheurs allemands ont récemment mené une étude à long terme en utilisant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) sur des amateurs de jeux vidéo. Le but de cette étude était de prouver que ces Gamers ont une empathie réduite par rapport aux non-joueurs. Devinez ce qu’ils ont trouvé ?

Y a t’il un impact négatif ?

Les joueurs avaient la même réponse neurale aux images émotionnellement provocantes que les non-joueurs. En d’autres termes, jouer à des jeux vidéo ou des jeux virtuels comme dans les casinos en ligne n’a pas d’impact négatif sur votre empathie. On peut retrouver les articles du secteur des jeux d’argent et les revues sur l’information des meilleurs Casinos en ligne.

Concernant les jeux, certaines études ont même montré que les jeux vidéo violents peuvent diminuer l’agressivité chez les joueurs, à condition toutefois qu’ils ne présente pas de trouble de la personnalité antisocial préexistant.

Des études antérieures ont montré que les personnes qui jouent à des jeux vidéo violents peuvent être désensibilisées aux stimuli émotionnels (comme la violence) et montrent une empathie diminuée avec une agression accrue. Le fait est que le lien entre les médias violents – tels que les films et les jeux vidéo violents, et l’agression et la violence réelles – a été discuté et analysé depuis que ces types de médias sont apparus. Une partie de cette situation a pris la forme d’hystérie télévisuelle, mais cette question a également été abordée par de nombreuses études scientifiques.

etude sur les gamers et jeux violents

Quels seront les effets à long terme ?

Cependant la majorité écrasante de ces études a été réalisée uniquement sur les effets à court terme des jeux vidéo violents, où les participants ont joué juste avant ou même pendant l’expérience. Il n’existe que très peu d’études qui ont examiné les effets à long terme des jeux vidéo violents.

Dans cette récente étude, une équipe dirigée par le Dr Gregor Szycik de l’école de médecine de Hanovre a enquêté sur les effets à long terme.

« La question de recherche découle en premier lieu du fait que la popularité et la qualité des jeux vidéo augmentent, et deuxièmement, nous avons été confrontés dans notre travail clinique à de plus en plus de patients avec la consommation problématique et compulsive de jeux vidéo », explique Szycik.

Les participants à l’étude étaient tous des hommes. Tous les joueurs avaient joué à des jeux de tir à la première personne comme Call of Duty ou Counterstrike, pendant au moins deux heures par jour pendant les quatre années précédentes – bien que le participant moyen ait joué en moyenne quatre heures par jour. Les joueurs ont été comparés avec des gens qui n’avaient aucune expérience avec les jeux vidéo violents ou ne jouaient pas régulièrement à des jeux vidéo.

etude sur impact des jeux video sur les joueurs

Voilà les résultats de la recherche !

Pour éviter les effets à court terme sur les jeux vidéo violents, les joueurs se sont abstenus de jouer pendant un minimum de trois heures avant le début de l’expérience, bien que la majorité se soit abstenue pendant beaucoup plus longtemps. Cela a orienté l’étude vers la recherche des effets à long terme de jouer à de tels jeux.

Pour évaluer leur capacité d’empathie et d’agressivité, les participants ont répondu à des questionnaires psychologiques. Puis, tout en étant installés dans une machine d’IRM, les participants ont été confrontés à une série d’images conçues pour provoquer une réponse émotionnelle et empathique.

imagerie irmf joueurs

Quand les images sont apparues, on leur a demandé d’imaginer comment ils se sentiraient dans les situations décrites. En utilisant l’IRMf, les chercheurs ont mesuré l’activation des régions cérébrales spécifiques, afin de comparer la réponse neurale des joueurs et des non-joueurs.

Le questionnaire psychologique n’a révélé aucune différence dans les mesures d’agressivité et d’empathie entre les joueurs et les non-joueurs. Cette conclusion a été étayée par les données de l’IRMf, qui ont démontré que les joueurs et non-joueurs avaient des réponses neurales semblables aux images émotionnellement provocantes.

Ces résultats ont surpris les chercheurs car ils étaient contraires à leur hypothèse initiale, et suggèrent que les effets négatifs des jeux vidéo violents sur la perception ou le comportement peuvent être de courte durée. Cependant, l’équipe reconnaît que d’autres recherches sont nécessaires.